Séjour 1 à L.A., partie 1

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Au programme de ce mardi : premier stop sur Hollywood Boulevard et exploration du fameux « walk of fame », où on peut contempler les étoiles de nombreuses stars des industries cinématographique, télévisuelle, musicale, radiophonique et théâtrale.

Alerte spoiler : il y a aujourd’hui plus de 2500 étoiles, et chaque personne qui en reçoit une doit accepter de participer à une cérémonie de présentation et de verser 30000 $ à l’association « Hollywood Historic Trust » qui entretient le « walk of fame ».

Spoiler 2 : quelques stars ont reçu plus d’une étoile, dans plusieurs catégories par exemple, ou à la fois à titre personnel et en tant que membre d’un groupe. On peut notamment citer Michael Jackson (membre des « Jackson 5 », puis à titre personnel). A l’opposé, certaines stars très connues n’ont toujours pas d’étoile ; c’est le cas de Leonardo DiCaprio, Clint Eastwood, Julia Roberts ou encore Madonna.

La gamine qui sommeille en moi se retrouve amusée de partir à la recherche de tous les noms que je connais (de près ou de loin), et de collecter des symboles correspondant à toutes les industries représentées.

Nous passons ensuite devant les salles « Chinese Theatre » et « El Capitan Theatre », bâtiments célèbres des débuts d’Hollywood, et terminons cette promenade par un arrêt au « Dolby Theatre » (précédemment appelé « Kodak Theatre »), lieu officiel de la cérémonie de remise des oscars du cinéma depuis 2002.



2^e étape du jour : se rendre au « Griffith Observatory », parc et observatoire public créé à l’initiative de Griffith J. Griffith.

Nous avions initialement prévu d’y aller en transport, une partie du chemin devant de toute façon se faire à pied. Mais mal informés de l’arrêt, nous loupons le bus qui doit nous rapprocher de notre destination et décidons de faire la totalité du trajet à pied, plutôt que d’attendre le prochain passage 45 minutes à 1h plus tard.

Ce lieu est à mon sens un « must » d’un séjour à L.A. : ouvert à tous (novices ou passionnés, enfants, jeunes et moins jeunes), l’observatoire propose toutes les 60 à 90 minutes différents shows familiarisant le grand public avec des sujets astronomiques.

Nous assistons à celui intitulé « Centered in the Universe », qui présente de façon très intéressante les questionnements des hommes sur la raison de l’alternance entre le jour et la nuit, les mouvements des planètes, la présence des étoiles dans le ciel et notre place dans l’univers, des premiers observateurs des constellations à nos jours. L’histoire est rondement menée par une narratrice dynamique qui connaît son sujet ; le système de projection 3D du dôme nous fait voyager à travers différentes périodes allant de l’Egypte ancienne à notre époque, en passant par celles de Ptolemy et Galilée.

Nous terminons cette escale par une démonstration « Tesla Coil » : on voit la machine transformer en « live » un courant alternatif de faible voltage en un courant de haut voltage à la fréquence plus élevée. Inventée par le génie excentrique Nikola Tesla en 1891, son but initial était de fournir de l’électricité sans fil. Mais la technologie fut difficile à implémenter et ne sortit jamais du laboratoire…



3^e et dernière étape de cette journée : assister à un match de baseball des Los Angeles Dodgers, qui rencontrent ce soir les Los Angeles Angels. L’occasion de goûter au repas classique de match (burger à la dinde et hot-dog), avant de profiter d’une ambiance décontractée mais captivante. Julien m’ayant briefé sur les règles de base, je peux suivre le match sans trop de mal. Et pour les points qui nous échappent, nos voisins sont plus qu’aimables et n’hésitent pas à nous fournir des explications claires.

La rencontre est entrecoupée de pauses, l’occasion pour les supporters de se ravitailler ou de participer à différents jeux pour gagner des prix. Le match se termine par la victoire des Dodgers, qui jouaient à domicile. Nous étions installés dans leur tribune et les supportions, nous rentrons donc heureux :-). Let’s go DODGERS !



Mercredi, départ de San Gabriel pour Los Angeles afin de se rapprocher d’Hollywood et visiter les studios de cinéma Universal et Warner Brothers plus facilement les jours suivants. Pour Warner, il est possible d’opter pour un tour dispensé en français sous réserve de disponibilité (1 seul créneau par jour) – ce que nous avons fait.

Nous profitons de l’après-midi pour explorer les alentours de notre nouveau quartier, et faire des courses au supermarché latino « Vallarta Supermarket ». C’est l’euphorie : on retrouve ici beaucoup de produits similaires à ceux provenant d’Afrique ou des Caraïbes, dont des bananes-plantains, du cive et des ananas.



Notes du séjour :

- Bonne découverte au moment de réserver nos tickets pour les différents studios : il existe une carte nommée « Go Card », qui permet de bénéficier de réductions pour l’achat anticipé de tickets de plusieurs attractions touristiques. Au-delà de la formule classique sur 3 ou 5 jours, il est également possible de customiser sa « Go Card » pour n’y inclure que les attractions qui nous intéressent. La carte existe à Los Angeles et dans d’autres villes américaines (Vegas, Miami, etc).

- Les cordonniers sont effectivement les plus mal chaussés… Au pays de Google, les spots wi-fi gratuits sont peu répandus, Google Maps fonctionne moins bien que dans bien d’autres pays, le débit des connexions internet à domicile laisse à désirer, pour des coûts parfois prohibitifs. La qualité du réseau du MVNO (opérateur de réseau mobile virtuel) local que nous avons testé est décevante, tout comme l’option data proposée (Edge, au lieu de la 3G annoncée. Pour la 4G, il faudra repasser), pour un prix plus élevé qu’en France. On a l’impression d’être revenus au début des années 2000… Chose plus surprenante : la carte SIM est payante.

- Le baseball est un sport lent… Mais l’ambiance dans le stade et la bonne humeur des supporters font passer le temps :-)

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